CHSCTR Police Nationale 24 Novembre 2021
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- Monsieur le Président du CHSCT,
Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration,
Mesdames et Messieurs,
Chers collègues,
Ce comité d’hygiène et de sécurité se tient aujourd’hui afin d’étudier, notamment, les rapports des diverses délégations du CHSCT RPN projetées sur le territoire, afin d’appréhender des problématiques aussi bien bâtimentaire que de risques psychosociaux.
La crise sanitaire ainsi que toutes les crises, que notre institution a eu à connaitre ou connait encore, nous conduisent à observer un traitement de l’humain et de son environnement de travail trop souvent défaillant.
L’entité « police nationale » est tenue de se préoccuper du bien-être au travail, pas seulement par obligation réglementaire ou bienveillance, mais pour que les policiers et personnels administratifs techniques et scientifiques rendent le meilleur service attendu par leurs concitoyens.
En effet, les instruments de pilotage comme les CHSCT ou les cellules de veille doivent permettre à l’encadrement de comprendre, anticiper et réparer le cas échéant les insuffisances ou dysfonctionnements internes.
Nos collègues ne peuvent plus travailler dans des locaux faisant fi des règles de sécurité et d’hygiène, ou subir des comportements malveillants, particulièrement par leurs « managers ».
Aujourd’hui encore, des restructurations sont entreprises sans réelle consultation préalable. Ces dernières sont présentées comme améliorant le quotidien.
UNITÉ SGP POLICE considère qu’une évaluation un suivi à moyen et long terme éviterait de reproduire des erreurs déjà constatées par le passé.
Au quotidien, nos collègues attendent des réponses sur des choses toutes simples et nous, UNITÉ SGP POLICE en faisons simplement le relais : - – La propreté des locaux reste souvent encore trop insuffisante malgré les efforts annoncés.
Il en va de même concernant l’hygiène des véhicules à l’intérieur desquels nos collègues passent le plus clair de leur temps.
– Certes des petites améliorations ont été apportées aux postes de travail. L’opération « poignées de porte » y participe mais beaucoup reste à faire.
– La visite médicale de prévention parfois seul rendez-vous face au médecin pour certains collègues doit demeurer la vigie incontournable pour les agents en fragilité.
Les instructions envers les services vont souvent dans le bon sens. Encore faut-il s’assurer de leur bonne application.
Nous comptons sur vous, Monsieur le Président, Monsieur le directeur pour qu’une réelle prise de conscience s’opère. L’encadrement doit assurer une politique de prévention et de management compréhensive car un agent évoluant dans un cadre de travail apaisé peut lutter contre une délinquance de plus en plus rude. Les attaques extérieures doivent être compensées par la bienveillance en interne.
Les visites obligatoires par le médecin du travail de la médecine de prévention, les interrogations des préventeurs des services auprès des ISST, les comptes rendus de débriefing collectif par le SSPO, l’établissement des DUERP doivent être respectés afin que vous soyez avisé en temps réel des troubles et des dérives touchant les agents.
La FSMI-FO souhaite faire consigner cette déclaration au Procès-verbal.
Les représentants de la FSMI-FO