Le député Perea au soutien des CRS-MNS: « On ne lâche rien ! »
C’est un combat qui dure depuis près de trois ans maintenant. À l’instar d’Éric Janssens, délégué national du Syndicat général de la Police, les CRS-MNS, ces véritables anges gardiens des plages sentaient bien que « la saison estivale 2018 serait la dernière ».
En cause, la hiérarchie de la police qui mettait en avant le manque d’effectif dans les compagnies de CRS et menaçait donc un service qui existe désormais depuis 62 ans. Depuis, un groupe parlementaire s’est formé pour défendre la présence des CRS sur les plages. Très vite, maires et députés se sont mobilisés. Au niveau local, le maire Hemi Martin et le député Alain Perea les défendent ardemment.
En atteste encore, leur présence au poste de secours numéro 1, le 14 août dernier, en présence des sauveteurs de la police nationale.
- En sursis depuis trois ans
Du côté d’Éric Janssens, on dénonce « des affectations en sursis » depuis trois ans. Effectivement, alors qu »ils s’entraînent toute
l’année et sont testés pour valider leur condition physique, ils n’apprécient leur affectation qu’au mois de mai. Donc, le délégué
national SGP souhaite « un plan pluriannuel ou mieux durant la mandature du maire» et ce afin de prévoir au long terme. D’autant que du côté des maires on est demandeur. Le premier magistrat nouvelle fois se dit « ravi de leur présence » et rappelle que leur
mission est essentielle « en plus du sauvetage, nous ne sommes pas à l’abri d’acte terroriste et une autorité armée sur la plage est
importante ». D’ailleurs, Éric Janssens qui fut CRS-MNS ici même l’an passé, loue « la grande qualité des locaux et des équipements fournis par la municipalité, en plus de son soutien moral ».
- Le député au front
Du côté du député Alain Perea, « ramener un peu de citoyenneté sur la plage » est une bonne chose. D’autant qu’après le confinement, des comportements déviants ont été constatés un peu partout sur le littoral, selon Eric Janssens. Et aujourd’hui, le député Perea « a bon espoir » quant à la pérennisation de ce service et invite les chefs de police à mieux s’organiser pour pallier ce dérisoire manque d’effectif. Pour la rentrée,
« on a déjà relancé la machine et on va cantiner à se battre », assène encore le député de l’Aude.