Rupture conventionnelle ou le grand bluff.
Le 20 juillet 2020 l’administration réunissait les organisations syndicales représentatives afin de présenter la doctrine relative à la rupture conventionnelle.
Ce dispositif consiste en un accord mutuel, par lequel un agent public et son administration, conviennent des conditions de cessation définitive de fonctions et de la négociation d’une indemnité (mini/maxi) selon les années d’ancienneté.
Le constat est sans appel, le Ministère de l’Intérieur peine à s’approprier les préceptes de la rupture conventionnelle ouverte aux agents de la fonction publique.
La RH du Ministère de l’Intérieur affiche clairement la couleur tout en cherchant à se débarrasser de la « patate chaude » :
- Aucun budget n’est dédié à la rupture conventionnelle
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Les demandes doivent rester l’exception et à la marge
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Les demandes des agents proches de la retraite ne sont pas à privilégier
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Des critères permettant de déterminer l’acceptation ou le refus de la rupture conventionnelle à la limite du « discriminatoire »
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Des négociations sur l’indemnité de rupture conventionnelle sur la base du minima
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Absence de mise à disposition d’un calculateur de l’indemnité de rupture conventionnelle
FSMI-FO, considère que la RH méprise ses personnels et ne prend pas la mesure des attentes des agents.
FSMI-FO demande à l’administration de revoir sa copie.