UNITÉ SGP POLICE-FO dénonce les propos de certains responsables politiques
UNITÉ SGP POLICE / FSMI-FO dénonce, dans un communiqué publié jeudi 3 janvier 2019, les "propos prononcés" par certains responsables politiques à l'égard des policiers après l’interpellation du "gilet jaune" Éric Drouet, mercredi 2 janvier 2019 à Paris.
Le syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix demande "des excuses publiques" ainsi que l’ouverture d’enquêtes.
Les policiers "exécutent les ordres qui leur sont donnés dans le respect des règles républicaines", souligne l'organisation.
Au lendemain de l’arrestation du "gilet jaune" Éric Drouet, UNITÉ SGP POLICE / FSMI-FO pointe, dans un communiqué publié jeudi 3 janvier 2019, les propos tenus par certaines personnalités, "que ce soit Gilbert Collard [député du Gard apparenté RN] osant traiter la police de fasciste, la France insoumise la traitant de police politique ou d’autres, comme Maxime Nicolle [figure médiatique des 'gilets jaunes'], qui essayent de se trouver une légitimité et appellent quasiment à l’insurrection".
"Osent-ils […] faire croire que les policiers sont violents et qu’ils ne font face qu’à des pacifistes ?" s’indigne le syndicat.
UNITÉ SGP POLICE / FSMI-FO souligne que, depuis le début de la crise des "gilets jaunes", "les fonctionnaires de police n’ont eu de cesse, dans des conditions extrêmement difficiles et dangereuses, d’accomplir les missions qui leur étaient confiées avec professionnalisme et déontologie". "Il est inacceptable d’entendre de telles qualifications à leur encontre."
Le syndicat demande que "des enquêtes soient ouvertes" et que "des excuses publiques soient faites à l’endroit des fonctionnaires de police".