UNITÉ SGP POLICE réclame des effectifs et du matériel neuf au ministre
Trois représentants du syndicat UNITÉ SGP POLICE ont profité de la venue du ministre Castaner, ce vendredi à Lorient, pour solliciter un entretien auprès de son conseiller police. Au menu des discussions : les problèmes d’effectifs et de matériel.
«On a d’abord évoqué les horaires variables décidés en 2015 et toujours pas mis en place dans le département», a résumé Dominique Le Dourneret François Le Texier du syndicat UNITÉ SGP POLICE, reçus ce vendredi matin à Lorient par le conseiller police du ministre Castaner.
Autre revendication mise sur la table : la nouvelle bonification indiciaire en fonction de la pénibilité de certains postes administratifs. «Cela représente sur le département une quarantaine de personnels qui ne bénéficient toujours pas de cette mesure», insiste Évelyne Le Guennic, référente départementale des personnels administratifs, techniques et scientifiques.
Des radios et menottes obsolètes Concernant les adjoints de sécurité, le syndicat de police a évoqué l’effectif cible fixé par l’administration et jamais atteint. «À chaque fois, il nous manque entre quatre et cinq personnels sur les 32. L’équivalent de l’unité Police secours de Vannes. C’est le travail de nuit de cette équipe qui est en péril».
En cause : «des blocages certains» au niveau de la direction centrale de la Sécurité publique. Le syndicat estime d’ailleurs qu’il manque sur le département 15 fonctionnaires de service. Les problèmes (anciens) de matériel vieillissant et non renouvelé ont aussi été mis sur la table.
«On sait que le budget est voué à une restriction certaine. Le problème est que le matériel à disposition des collègues est complètement obsolète. Jusqu’aux menottes et matraques télescopiques. Certains véhicules sont équipés de radios hors service. Des collègues attendent leurs effets vestimentaires qu’ils ont commandés il y a six mois. Autre problème non résolu : le réseau informatique, complètement inefficace».
Une Bac de jour réclamée à Vannes Les locaux sont aussi pointés du doigt. «On a refait l’accueil au commissariat de Lorient. Ce n’était pas un luxe. Aujourd’hui, ce sont les policiers vannetais qui sont à l’étroit». Si UNITÉ SGP POLICE se félicite de la création d’une Bac de jour à Lorient au printemps 2019, il demande la même chose à Vannes, au regard des événements sur le département. «Ça devient urgent quand on sait que là-bas, le trafic de stupéfiants génère 30000 euros de recettes par jour».