FLERS : FO réclame plus de moyens pour le commissariat
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Michaël Métairie, secrétaire départemental UNITÉ SGP POLICE-FO, revient sur la nuit de vendredi à samedi, qui a été marquée par de nombreux actes de violence.
Deux fonctionnaires ne sont pas en sécurité
Pour Michaël Métairie, secrétaire départemental UNITÉ SGP POLICE-FO, « cette situation est inacceptable ». Le syndicaliste dénonce « le manque de moyens alloués au commissariat de Flers. La nuit, c’est courant et récurrent que seuls deux fonctionnaires soient en patrouille. » Pour lui, il n’y a que « le rapport de force » qui permet de faire la différence face à la délinquance.
Michaël Métairie rappelle que les policiers sont formés pour intervenir à trois minimums et appliquer la règle dite du Pli pour : protection, liaison et intervention. « Deux fonctionnaires qui interviennent ne sont pas en sécurité», insiste-t-il. À ces patrouilles en sous-effectif s’ajoute ce qui « n’est pas visible. Comme les collègues en arrêt maladie, ceux qui ne sont pas remplacés et ceux qui se barrent. »
Si les fonctionnaires viennent à manquer sur le terrain, c’est aussi le cas dans les bureaux du commissariat. Et Michaël Métairie de citer l’exemple des officiers de police judiciaire, c’est-à-dire les policiers chargés de mener les enquêtes. « À Flers, le week-end, pour compenser le sous-effectif, c’est Argentan qui prend le relais, et parfois même Alençon », révèle-t-il.
Michaël Métairie rappelle que les policiers sont formés pour intervenir à trois minimums et appliquer la règle dite du Pli pour : protection, liaison et intervention. « Deux fonctionnaires qui interviennent ne sont pas en sécurité», insiste-t-il. À ces patrouilles en sous-effectif s’ajoute ce qui « n’est pas visible. Comme les collègues en arrêt maladie, ceux qui ne sont pas remplacés et ceux qui se barrent. »
Si les fonctionnaires viennent à manquer sur le terrain, c’est aussi le cas dans les bureaux du commissariat. Et Michaël Métairie de citer l’exemple des officiers de police judiciaire, c’est-à-dire les policiers chargés de mener les enquêtes. « À Flers, le week-end, pour compenser le sous-effectif, c’est Argentan qui prend le relais, et parfois même Alençon », révèle-t-il.
Fermeture du commissariat
Le syndicaliste s’interroge et se demande si derrière ce manque de moyens ne se cache pas la «fermeture du commissariat de Flers». Selon lui, sept ou huit agents supplémentaires sont nécessaires. Pour les obtenir, Michaël Métairie compte bien s’appuyer sur les élus. «Ce sont eux qui peuvent faire bouger les choses », formule-t-il.