Congés bonifiés, une réforme qui en dit long
Depuis quelques mois, nous assistons à la remise en cause des congés bonifiés, à l’appui d’arguments aussi fallacieux que méprisants à l’endroit des bénéficiaires.
Pendant ce temps, l’administration refuse d’appliquer la loi du 28/02/2017 relative à l’application des CIMM dans le système de mutation.
Que cache le projet du 22/01/2019 ? Et les modifications envisagées ?
« PLUS SOUVENT » : 1 mois tous les 2 ans ?
Il convient de s’interroger raisonnablement sur l’économie réalisée par l’État en achetant un billet tous les 2 ans au lieu de tous les 3 ans. Cela pourrait être un progrès mais ne serait-ce pas l’arbre qui cache la forêt…
« MOINS LONGTEMPS » : Suppression de la bonification des 30 jours, le collègue rentrera uniquement sur ses CA. RÉGRESSION
SUPPRESSION DE LA SUR-RÉMUNERATION : Quelle provocation !
L’État a renoncé à combattre la vie chère dans les départements d’Outre-mer. Pourtant, il est envisagé de supprimer la sur-rémunération pour les bénéficiaires des congés bonifiés qui doivent consommer plus cher durant leurs séjours. RÉGRESSION
PRISE EN CHARGE DU BILLET : Amorce d’un désengagement de l’État.
L’État se trouvant dans l’incapacité de réguler le prix des billets d’avion dans la période estivale proposera un forfait aux bénéficiaires qui devront payer une participation de leurs poches, un dispositif qui compliquerait la situation des familles nombreuses. RÉGRESSION
NON-RÉCIPROCITÉ AVEC LES CONGÉS BONIFIÉS INVERSÉS : 2 POIDS / 2 MESURES !
Les fonctionnaires exerçant dans les DROM-COM continueront à bénéficier de 65 jours avec un billet payé intégralement par l’admistration DISCRIMINATION
Y aurait-il 2 catégories de fonctionnaires dans l’esprit du gouvernement ?
UNITÉ SGP POLICE NE RESTERA PAS LES BRAS CROISÉS